Après avoir été réveillé par des bruyants pious, je repris mon chemin.

Au bout de deux heures de marche. J'aperçois au Sud, une ville. Une grande ville!
Astrub! Mon cœur se mit à battre rapidement, j'accélère le pas, je cours, je sprint.
Arrivée aux portes de la ville, je salua d'un hochement de tête les gardes, qui me l'ont rendu.
Cette vile est magnifique, animée et peuplée. Les gens y sont heureux.
Il y a toutes sortes de commerces, ventes d'armes, chapeaux, capes, potions, nourritures et friandises, tavernes et auberges, ...
Mais je vais devoir trouver un moyen de me faire de l'argent, c'est pas avec avec mes malheureux 25 kamas que je vais aller loin.

L'air est frai, le soleil rougeoie à l'horizon, les oiseaux se réveillent, la rosée du matin me donne des frissons.
C'est une bonne matinée pour partir a l'aventure.
Le soleil est enfin à son apogée, il est midi, je vais pouvoir entamer mon encas : terrine de bouftou.
Mais en marchant, on ne traine pas!
Je suis à mi-chemin, mes jambes fatigues et picotent, mais je n'y fait pas attention, je suis trop occupé à imaginer Astrub. Demain matin j'y serai.
Je met ma couverture et mon duvet, je m'allonge à l'abri, ce soir c'est la belle étoile.
Demain matin je termine le peu de chemin qui me reste.

Je ne suis pas très grand ni très fort, mais je l'espère l'être asser pour ne pas regretter ce que je vais faire cette nuit, et pouvoir survivre au delà des frontières de ce village.

Je prend mon sac-à-dos acheté pour une pogné de kamas à un artisan de passage au village.
J'y met un peu de nourriture prise dans le garde manger, une chaude couverture. Enfile mes bottes en cuire et laine de bouftou, ma cape rougeâtre, je met une boussole autour de mon cou, je n'oublie pas la carte, je dépose une lettre d'adieu sur la table.

Voila! Je suis fin prêt. Un vrai petit aventurier.

Il fait encore nuit. L'air est doux, il n'y a pas un bruit, tout le monde dort profondément, c'est le bon moment pour moi de quitter cette vie sans avenir.
Franchissant la sortie du village, je m'aperçois qu'une larme coule le long de ma joue.
Non. Ce n'est pas de la tristesse mais de la joie.
A moi l'aventure!

Il est 19h du soir, comme tout les jour à cette heure je rentre les bouftous dans l'enclos.
Et je recommencerai demain, après demain, ect ...
Moi et mes parents, nous vivons dans un petit village au nord d'Astrub, une famille de fécas.
La nuit, de plus en plus souvent je m'interroge : "vais-je faire ma vie de cette façon? Ne vais-je point connaitre le monde dans lequel je vis?"